Trois tendances qui pourraient fragiliser le marché en 2022.

La crise sanitaire a affecté tous les secteurs économiques, et même le secteur immobilier. Cela dit, le marché immobilier se montre toujours résistant malgré cette crise incessante. La demande est toujours forte dans différentes villes et surtout en Ile de France. Mais il existe tout de même des tendances qui risquent toujours de fragiliser le marché en 2022. Voici les détails. 

Tendances immobilières : vers une hausse progressive des taux de crédit

Au début de la crise, le marché immobilier a connu quelques changements. Il y avait d’un côté, le gel des actifs et d’un autre, le ralentissement des transactions immobilières. En tout cas, au début de la crise, le taux de crédit a connu une baisse constante puisque la demande était devenue faible. 

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L’année 2021 a d’ailleurs été frappée par une baisse historique des taux d’emprunt, soit une baisse de 1,2 % sur une durée de 20 ans. Mais il existe des indicateurs qui prouvent que ces taux sont en train d’augmenter : 

• Entre 0,20 et 0,30 % au début de l’année 2022.
• Une augmentation de 0,30 % pour un montant d’emprunt de 250.000 euros.
• Une différence de mensualité de l’ordre de 35 euros par mois.

Une négociation d’un taux d’emprunt sera alors de rigueur en sachant bien constituer son dossier de prêt. Cette différence de taux assez faible peut tout de même avoir un impact lourd sur le reste à vivre d’un emprunteur soit à la fin de chaque mois. 

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Les emprunteurs bénéficient néanmoins de conditions d’emprunts plus souples et avantageuses avec des taux immobiliers encore plus faibles par rapport à l’inflation. Mais il faut s’attendre à une montée progressive des taux d’emprunt qui vont sans doute freiner l’acquisition des biens immobiliers en 2022. 

Tendances immobilières : les hausses de prix toujours à l’ordre du jour

Et oui, les prix immobiliers poursuivent leur ascension. Le prix de l’immobilier augmente encore et cette tendance haussière n’est pas prête de changer de sitôt. On assiste à une augmentation continue des prix : 

• Une hausse de + 7,2 % en 2021.
• Une augmentation 6,7 % dans les plus grandes villes.
• Une augmentation de 8,4 % dans les villes moyennes.
• Une augmentation de 12,2 % dans les stations balnéaires.

Cette hausse est toujours soutenues par : 

• La baisse des taux d’intérêt.
• Une épargne importante qui date d’avant la crise sanitaire.

Et d’après une étude récente, il y aura encore une augmentation en fin février 2022 : 

• Une hausse de 5 % pour les appartements anciens.
• Une hausse de 10,1 % pour les maisons anciennes.

Ainsi, si les taux de crédit vont augmenter en plus des prix immobiliers, il serait difficile alors pour les ménages d’acquérir un nouveau bien immobilier. Il faut alors s’attendre à des hausses de prix et en particulier, du côté des biens anciens. 

Tendances immobilières : une obligation de rénovation énergétique

C’est officiel, de nouvelles mesures ont été mises en vigueur concernant la loi Climat et résilience. Depuis le juillet 2021, tous les bailleurs disposant d’un logement à faible DPE ont l’obligation de faire des travaux de rénovation énergétique. S’ils veulent toujours continuer à louer leur bien immobilier, ils doivent alors respecter cette règle stricte. Un mauvais DPE désigne les classements énergétiques E et G. 

De ce fait, il est interdit de mettre en location un logement avec un mauvais DPE à partir de Janvier 2023 : 

• DPE F ou G.
• Consommation d’énergie supérieure à 450 kWh/m²/an.
• DPE classé G à partir de janvier 2025.
• DPE classé F à partir de janvier 2028.
• DPE classé E à partir de Janvier 2034.

Par conséquent, les bailleurs rencontreront des difficultés de faire des emprunts pour réaliser des travaux de rénovation énergétique. Par conséquent, ils seront sans nul doute contraints de revendre leur bien immobilier. 

Bref, ce sont alors les trois tendances à connaître pour cette année 2022. 

Source image à la une : pixabay